English
While gender inequalities persist in West and Central African countries, gender equality observatories established by governments are still only marginally recognized as an integral part of the national gender machinery, as referenced in the 1995 Beijing Platform for Action.
Yet their mandate is to shed light on, document, and guide public policies through qualitative and quantitative gender data. At the intersection of statistical knowledge, sociopolitical analysis, and advocacy, these mechanisms - most of which are still relatively young - reflect States’ commitment to producing sex-disaggregated data, assessing national and international commitments, and contributing to the transformation of norms and practices.
The study commissioned by UN Women in 2025 provides an overview of how these observatories operate, highlights their practices, identifies major dysfunctions, and proposes directions for their strengthening. To date, twelve out of twenty-four countries have established a national observatory dedicated to gender equality or related issues such as parity or gender-based violence. Nine observatories actively participated in the study in the following countries: Benin, Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Guinea, Mali, Mauritania, Niger, Senegal, and Chad. Two others, more recent, in the Central African Republic (currently being set up) and Gabon (established but inactive), participated marginally. Among the countries without observatories, six are considering establishing one.
Française
Étude régionale: Observatoires du genre en Afrique de l’Ouest et du Centre
Alors que les inégalités entre les sexes persistent dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, les observatoires de l’égalité de genre créés par les gouvernements sont encore marginalement reconnus comme faisant partie intégrante du mécanisme national genre tel qu’évoqué dans la Plateforme d’Action de Beijing en 1995.
Pourtant, leur vocation est d’éclairer, documenter et orienter les politiques publiques à partir des données qualitatives et quantitatives sur le genre. À la croisée du savoir statistique, de l’analyse sociopolitique et du plaidoyer, ces dispositifs – encore jeunes pour la plupart – incarnent une volonté des États de produire de la donnée sexo-spécifique, d’évaluer les engagements nationaux et internationaux, et de contribuer à la transformation des normes et des pratiques.
L’étude commanditée par ONU Femmes en 2025 dresse un état des lieux de leur fonctionnement, met en lumière leurs pratiques, pointe les dysfonctionnements majeurs et propose des orientations pour leur consolidation. Douze pays sur vingt-quatre ont aujourd’hui mis en place un observatoire national dédié à l’égalité de genre ou à des thématiques connexes telles que la parité ou les violences basées sur le genre. Neuf observatoires ont effectivement participé à l’étude dans les pays suivants : Bénin, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad. Deux autres, plus récents, en République centrafricaine (en cours d’installation) et au Gabon (créé mais inactif) ont marginalement participé. Parmi les pays sans observatoires, six envisagent d’en créer un.